L’enfance et ses blessures, sous la plume de Cali.
Seuls les enfants savent aimer.
Seuls les enfants aperçoivent l'amour au loin, qui arrive de toute sa lenteur, de toute sa douceur, pour venir nous consumer.
Seuls les enfants embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l'amour s'en va.
Seuls les enfants meurent d'amour.
Seuls les enfants jouent leur coeur à chaque instant, à chaque souffle.
À chaque seconde le coeur d'un enfant explose.
Tu me manques à crever, maman.
Jusqu'à quand vas-tu mourir ?
Seuls les enfants aperçoivent l'amour au loin, qui arrive de toute sa lenteur, de toute sa douceur, pour venir nous consumer.
Seuls les enfants embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l'amour s'en va.
Seuls les enfants meurent d'amour.
Seuls les enfants jouent leur coeur à chaque instant, à chaque souffle.
À chaque seconde le coeur d'un enfant explose.
Tu me manques à crever, maman.
Jusqu'à quand vas-tu mourir ?
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Je vous propose aujourd’hui un ouvrage qui est devenu un véritable coup de cœur au fur et à
mesure que défilaient les 131 pages qui le constituent.
Son titre : Seuls les
enfants savent aimer…
Son auteur : Cali oui
le Cali que vous connaissez sans doute à travers ses chansons et qui
se prend au jeu de l’écriture d’un roman cette fois pour
exorciser les meurtrissures d’une enfance marquée par le décès
prématuré de sa maman alors qu’il n’avait que 6 ans…
Un livre écrit avec la
force des mots où il se raconte, alors enfant, un an après avoir
perdu le plus fondamental des repères, n’ayant d’autre
alternative que celle d’affronter la réalité d’une vie qui peut
très vite reprendre ce qu’elle a donné.
On retrouve le Cali qui
mélange rage et amour, comme en concert finalement, et qui met
toujours beaucoup d’énergie et de conviction à rendre compte de
ce qu’il ressent…
Ici, il se met en scène,
en dévoilant cette part d’enfance qu’il a dû affronter en
prenant sur lui et en s’extirpant très vite de ce qui d’habitude
se définit par insouciance et légèreté…
« Seuls les enfants
savent savent aimer » titre évocateur pour celui dont la
douleur n’a d’égale que la force dont il fait preuve pour
continuer à vivre avec le manque…
Alors,
des amours naissantes, à la cour d’école en passant par la
douleur d’un père bien seul ou l’obligation d’intégrer contre
son gré une colonie de vacances, sans oublier l’affection qu’il
porte à ses proches, ceux qui restent, Cali nous transporte dans cet
univers empreint de douleur et pas vraiment rose, un univers qui a
fait son quotidien vers l’âge de 6/7 ans…
Cali, de son vrai nom,
Bruno Caliciuri, s’était jusque là confié par deux fois à
travers des livres « entretien » dont le poignant
« Rage » paru chez Plon en 2009 répondant alors aux
questions de l’excellent Didier Varrod…
Il sort ici son premier
roman prolongeant ainsi cette reconstruction partiellement entamée à
travers ses chansons qui l’aide à vider ses souvenirs…
Un bien bel écrit en tout
cas où entraide et amitié surnagent…
« Seuls les enfants
embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l’amour
s’en va »…
Du Cali dans un texte que
je vous invite à découvrir au plus vite…
Ca s’appelle « Seuls
les enfants savent aimer » et ça sortira le 18 janvier aux
éditions du Cherche-Midi…
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